Damien Guillou – HIGH PRO SHOP : Le monde trouble du CBD : opportunités et défis

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Bonjour à tous et bienvenue sur Parlons Canna. Aujourd’hui, Damien, passionné du cannabis et de son histoire, est en compagnie de Damien Guillou, de la société High Pro Shop. High Pro Shop est un grossiste équipementier depuis 20 ans pour les growshops, et a récemment élargi son activité pour soutenir la filière française du cannabis légal en accompagnant des chanvriers. Nous discuterons ensemble des outils et machines nécessaires pour cette activité, ainsi que de l’accompagnement des chanvriers pour développer et lancer leur activité. Nous sommes impatients de discuter de ces sujets avec Damien, qui possède une grande expérience dans le domaine. 

Le parcours professionnel de Damien dans l’univers du cannabis

Damien, passionné de l’univers du cannabis depuis une vingtaine d’années, a travaillé dans la publicité et la radio avant de se tourner vers sa passion. Il a tenu un growshop pendant huit ans, proposant un large choix de matériel nécessaire pour la culture d’intérieur, adapté aux besoins et aux contraintes des cultivateurs. Par la suite, il a évolué vers le métier de grossiste professionnel au sein de la société High Pro Shop, où il fournit du matériel et des conseils aux professionnels du secteur.

Depuis l’ouverture du marché du CBD en France, Damien a élargi son activité pour travailler plus directement avec les producteurs, proposant toujours du matériel et des conseils pour la culture intérieure et extérieure, ainsi que des services d’accompagnement pour aider les cultivateurs à constituer des dossiers, à suivre leur production et à distribuer leurs produits. Son expertise et son expérience lui permettent de proposer un conseil pointu et adapté à chaque client.

Nouveautés en culture post-production: amélioration de la maîtrise des coûts grâce à l’éclairage LED

L’équipement de base nécessaire pour la culture en post-production du chanvre est différent selon qu’il s’agisse d’une production en plein champ ou en intérieur. Cependant, il existe des équipements communs, notamment pour la partie levée de semis, bouturage et sélection piémères qui ne peuvent être réalisés qu’en intérieur. Pour cela, il est nécessaire d’avoir des équipements tels que des éclairages, des petites barquettes, des cubes de laine de roche, des systèmes d’irrigation et d’engrais. Les graines certifiées au catalogue sont également nécessaires pour lancer la production.

Bien que la législation n’autorise pas l’utilisation de graines provenant des États-Unis, certains producteurs ont recours à ces graines sans que les contrôles génétiques ne soient pour l’instant effectués sur le marché. En termes d’innovations, il y a eu des changements sur l’éclairage avec l’apparition de LED qui permettent une meilleure rentabilité énergétique et donc une baisse significative des coûts de production. Les producteurs cherchent à réduire les coûts pour avoir une production de qualité et en volume satisfaisants.

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La révolution de l’éclairage pour les plantes

La culture de plantes nécessite une bonne maîtrise des coûts de production, surtout pour les professionnels qui cherchent à maximiser la qualité et les volumes tout en minimisant les coûts. Avec l’avancée technologique, notamment en termes d’éclairage, les producteurs ont de plus en plus d’options pour optimiser leur production. Les LED sont une des innovations les plus récentes en matière d’éclairage pour la culture de plantes. Non seulement ils sont plus rentables en termes d’énergie, mais ils permettent également d’obtenir des spectres de lumière spécifiques pour chaque variété de plante. Grâce à cela, les producteurs peuvent adapter leur éclairage aux besoins spécifiques de chaque plante, maximisant ainsi leur rendement. Cette révolution de l’éclairage permet aux producteurs de mieux contrôler les coûts de production, tout en améliorant la qualité de leur production.

Une lumière sur la qualité des cultures

Lorsqu’on parle de culture indoor, la qualité de la lumière est un élément crucial à prendre en compte. En effet, grâce à la technologie LED, on peut maintenant adapter la lumière émise à la plante, en lui envoyant exactement ce dont elle a besoin pour grandir et produire plus rapidement. Cela permet de raccourcir le temps de culture et d’améliorer la qualité du produit final. En effet, chaque nano récepteur de la plante est spécialisé dans une longueur d’ombre spécifique, et réagit différemment en fonction de l’onde qui arrive dessus. Ainsi, en envoyant des spectres de lumière spécifiques, on peut activer certaines réactions dans la plante qui vont améliorer sa croissance et la qualité de ses fruits. En somme, la lumière est un élément clé pour des cultures plus saines et plus productives.

Lumière, la Rolls Royce de la culture

La lumière est un élément très important dans la culture des plantes, mais elle ne doit pas être considérée comme la seule variable à prendre en compte. En effet, pour obtenir une culture de qualité, il est nécessaire de gérer également l’eau, l’air et la température. Si l’un de ces éléments est mal maîtrisé, cela peut avoir des répercussions sur l’ensemble de la culture. C’est ce qu’on appelle le facteur limitant. Pour que la plante puisse absorber la quantité de lumière dont elle a besoin, elle doit également avoir suffisamment de CO2 et être dans des conditions climatiques optimales. Il est donc important de maintenir un équilibre entre tous les éléments pour obftenir le meilleur résultat possible.

Les engrais : une question de méthode de culture

La culture indoor est un sujet passionnant qui peut s’avérer complexe, surtout quand on parle d’engrais. Pour ma part, je suis représentant d’une marque spécifique pour la France. Mais je ne suis ni pour ni contre le minéral ou l’organique. Les deux types d’engrais ont leur utilité en fonction de la méthode de culture. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il ne faut pas s’arrêter à des préjugés.

En France, il y a des normes sanitaires très strictes qui sont en place. Les produits en rayon sont vendables et respectent ces normes. Les AMM françaises sont une garantie de qualité pour les produits disponibles sur le marché français. Les hormones de croissance ne sont pas autorisées et l’agrément bio est très difficile à obtenir en France. Toutefois, il est vrai que l’on entend de plus en plus parler des régulateurs de croissance et de certains engrais. C’est pourquoi il est important d’acheter chez un producteur français, où les normes sont respectées et où des analyses de métaux lourds sont effectuées. La culture française est donc largement gage de qualité.

Damien

Attention aux fleurs étrangères

Malheureusement, on constate que la France est envahie de fleurs produites à l’étranger, qui ne respectent pas les mêmes contraintes sanitaires que la culture française. Les tests post production ne sont pas effectués avec la même rigueur et cela pose un problème de qualité. Il est donc important de se battre avec les mêmes armes et de continuer à privilégier les produits français, qui respectent les normes sanitaires. Alors, si vous voulez être sûr de la qualité de vos produits, n’hésitez pas à acheter chez des producteurs français.

Choisir les engrais en fonction de sa méthode de culture

Les engrais sont un vaste sujet dans la culture indoor, mais pour Damien, il n’y a pas de dogme à suivre. En effet, il conseille d’adapter son choix d’engrais à sa méthode de culture. De manière caricaturale, si vous faites du bio avec de gros pots, il faudra attendre que le support de culture se dégrade pour que la plante puisse l’assimiler, ce qui espacera les arrosages de 4 à 5 jours. Si vous faites du Sea of Green avec de petits pots, en revanche, il sera préférable de choisir des engrais minéraux pour pouvoir arroser tous les deux jours et éviter l’accumulation de sels minéraux dans le pot.

Ainsi, selon Damien, il n’y a pas de mauvais engrais, seulement des engrais adaptés à chaque méthode de culture. Et si vous n’êtes pas sûr de votre choix, il suffit de demander conseil pour éviter toute erreur de culture. Damien évoque également la concurrence déloyale de certains pays qui ne respectent pas les mêmes normes sanitaires que la France, ce qui peut avoir des conséquences sur la qualité des fleurs produites. En somme, la culture indoor demande une gestion minutieuse de chaque aspect, de l’éclairage à la gestion de l’air et de la température en passant par le choix des engrais, pour obtenir des plantes de qualité.

Le monde de la culture outdoor: équipe-toi comme un pro!

Si vous êtes agriculteur et que vous vous lancez dans la culture du chanvre ou du cannabis en plein air, vous avez déjà une longueur d’avance avec votre expérience et vos équipements spécifiques. Cela te permettra de gagner du temps et de produire plus rapidement en volume. Mais pour les autres, ceux qui viennent du monde du cannabis classique et qui ont des méthodes de culture domestiques, il y a une limite à ne pas dépasser en termes de taille. Passé un certain volume de culture, les méthodes ne sont plus les mêmes, il faut être mécanisé et utiliser des engrais liquides adaptés à la surface.

Une adaptation nécessaire pour la culture outdoor

Il est donc nécessaire de s’adapter à la culture outdoor en se munissant des équipements spécifiques adaptés à cette méthode de culture. Il en va de même pour la post-production et le traitement de la fleur, notamment du pollen, qui nécessite un équipement spécifique. C’est seulement après avoir maîtrisé ces étapes que l’on peut passer à la transformation du produit final. Alors, si vous voulez vous lancer dans la culture outdoor, n’oubliez pas de vous munir de tous les équipements nécessaires pour mener à bien cette aventure !

Damien

Le curseur de la culture en plein air

Lorsqu’il s’agit de culture en plein air, il y a une limite entre ce qui peut être considéré comme une culture domestique et une culture agricole. Selon Damien, cette limite se situe autour de 1 000 m². En dessous de cette surface, il est possible de faire appel à des amis pour aider, et de bricoler un peu pour la culture. Au-delà, cela devient plus compliqué et nécessite une véritable organisation agricole.

Les défis de la récolte, du séchage et du stockage

Lorsqu’on parle de culture en plein air, il y a des aspects techniques qui peuvent être difficiles à anticiper. Par exemple, la récolte, le séchage et le stockage peuvent poser des défis considérables. Les producteurs doivent anticiper l’espace nécessaire pour le séchage et le stockage, ce qui peut être un vrai défi lorsque l’on a une grande surface de culture. Il y a plusieurs façons de procéder, mais chaque méthode nécessite des équipements spécifiques et une certaine organisation.

L’importance de l’équipement pour la culture en plein air

Il y a clairement deux mondes en matière de culture en plein air. D’un côté, il y a les agriculteurs qui ont déjà l’expérience et les équipements nécessaires pour gérer de grandes surfaces de culture. De l’autre, il y a les producteurs de cannabis traditionnels qui cherchent à adapter leurs méthodes de culture domestique à une plus grande échelle.

Au-delà d’une certaine taille, il devient nécessaire d’être mécanisé et d’avoir des équipements spécifiques pour la culture, le repiquage et l’engrais. Les engrais liquides ne sont plus adaptés à une grande surface de culture. C’est pourquoi il est important d’adapter ou d’adopter des méthodes de culture agricole pour réussir en culture en plein air.

Le séchage de cannabis, une étape cruciale

Le séchage est une étape cruciale dans la culture du cannabis. En effet, un séchage inadéquat peut entraîner des pertes importantes de production. Damien explique qu’en mode domestique, il est possible de contrôler le séchage en utilisant un thermomètre hygromètre et une extraction d’air pour éliminer l’humidité en trop. Il est également important de faire sécher les fleurs dans l’obscurité pour éviter la dégradation des cannabinoïdes.

Des équipements coûteux pour les gros volumes

Pour les producteurs avec de gros volumes, il existe des équipements spéciaux pour le séchage. Damien mentionne les trimeuses, des machines qui peuvent effeuiller la production et tamiser le pollen tout en séchant les fleurs. Ces machines coûtent jusqu’à 200 000 euros, ce qui les rend accessibles seulement aux producteurs agricoles professionnels.

Damien

Des machines pour tout faire

Damien ajoute que ces machines sont comme des robots qui font tout. Les trimeuses ne sont pas seulement pour le cannabis, mais peuvent également être utilisées pour les plantes aromatiques, comme la menthe ou le thym. Finalement, il rappelle que l’investissement dans de tels équipements est considérable et que cela n’est pas à la portée de tous les producteurs.

L’effeuillage, un travail fastidieux et long

Vous vous demandez peut-être pourquoi les têtes de CBD que vous achetez  sont si belles et dépourvues de feuilles. Eh bien, c’est simple : les feuilles ne se fument pas et sont même mauvaises pour la santé ! Mais enlever tout ce feuillage autour des fruits est un travail fastidieux, long, collant et relou. Heureusement, aujourd’hui il existe des machines qui aident les agriculteurs et les chanvriers à faire une partie de ce travail.

Le pré-effeuillage, une bonne idée ?

Certaines personnes pensent qu’il est bon de faire un pré-effeuillage pour enlever de la chlorophylle et améliorer le séchage. Mais il y a tellement d’idées reçues et de méthodes de grand-mère sur le sujet ! En réalité, le plus simple pour les gros volumes, c’est de tout couper avec une machine appelée bucker. Cette machine va enlever les têtes qui vont tomber sur un convoyeur. Ensuite, il suffit de les porter jusqu’à la trimeuse qui va enlever les feuilles et récupérer les fruits qui sont juste à ensacher. C’est un investissement lourd, mais cela permet de gagner un temps énorme.

Dry trimming ou trimming sur feuille mouillée ?

Il existe deux types de trimeuses : celles qui s’opèrent sur de la matière sèche et celles qui s’opèrent sur feuille mouillée. La différence, c’est que pour la première méthode, il faut sécher les têtes avant de les passer dans la trimeuse, tandis que pour la seconde, on peut directement les couper et les passer dans la machine. Cela permet de gagner beaucoup de temps. Ensuite, les têtes vont être humides au début, mais une grosse machine peut les sécher en même temps. Si vous n’avez pas les moyens de t’offrir une telle machine, vous pouvez simplement mettre les fruits dans des filets de séchage. Cela vous permettra de gagner de l’espace, ce qui est très intéressant, surtout compte tenu du coût de l’immobilier aujourd’hui.

Des machines de qualité pour un affinage optimal

Selon Damien, il y a quelques années, les machines de trimming n’étaient pas très efficaces. Aujourd’hui, cependant, avec des machines plus avancées et une production allant jusqu’à plusieurs kilos par jour, la qualité du produit fini est vraiment impressionnante. Bien sûr, l’investissement est important, mais cela en vaut la peine, surtout si l’on compare le temps nécessaire pour le faire manuellement. Cependant, une étape très importante, le curing, doit également être prise en compte.

Pour le curing domestique, on peut utiliser de gros bocaux sous vide d’air pour éviter l’humidité résiduelle et permettre aux terpènes de se développer correctement. Pour les producteurs de plus gros volumes, des tonneaux de stockage bleus peuvent être utilisés. Le principe est de garder la fleur dans ces conteneurs pendant plusieurs semaines afin de permettre aux terpènes, aux odeurs et aux goûts de se développer. Le curing est donc une étape cruciale pour obtenir une fleur de qualité optimale.

Le séchage et l’affinage, c’est essentiel !

Beaucoup de personnes pensent que la seule chose importante pour avoir une bonne récolte est de bien faire pousser la plante. Mais la qualité du produit fini dépend aussi beaucoup du séchage et de l’affinage. Deux plantes identiques mais avec un curing mal fait peuvent avoir des goûts différents, voire mauvais. En revanche, un bon curing va faire ressortir les arômes et les saveurs de la plante, et donner un produit fini de qualité. C’est pourquoi le séchage et l’affinage sont des expertises très importantes dans la culture du cannabis.

Des fleurs de cannabis aux épices pour du rhum arrangé, vraiment ?

Damien explique que bien que certaines personnes le fassent pour leur propre usage, il est difficile de modifier le produit final en tant que producteur de cannabis. En effet, un producteur doit garantir la stabilité et la continuité de la qualité de la production. La transformation et le marketing du produit fini sont laissés à d’autres entreprises. Pour un producteur, l’objectif est de produire une fleur brute de qualité supérieure à un prix abordable qui répond aux attentes des consommateurs. La qualité et la régularité de la production sont primordiales, car les clients attendent une certaine qualité de leur produit à chaque session. Les producteurs ne prendront donc pas le risque de modifier leurs produits. Cela étant dit, pour les amateurs, rien n’empêche de s’amuser avec les épices et autres ingrédients pour créer un rhum arrangé unique.

Qu’est ce qu’un producteur peut faire lui-même avec des machines qu’il achète?

Le Pollinator: une solution pour baisser les taux

Si vous vous lancez dans la production, il y a des machines que vous pouvez acheter pour valoriser la production. Par exemple, la plupart des producteurs ont un pollinator, une machine qui permet de faire baisser le taux de THC ou de CBD en récupérant de la résine. C’est une grosse caisse avec un tambour qui tourne et qui filtre la résine. Cette machine permet de faire tomber la résine au fond et de conserver la production. La résine récupérée peut ensuite être transformée en Hasch, un produit que tu peux valoriser pour augmenter votre rentabilité. En effet, en France, les taux de THC et de CBD sont réglementés, et si vous dépassez les limites, vous êtes hors la loi. Le pollinator est donc une solution simple, efficace et peu coûteuse pour respecter les règles tout en valorisant votre production.

Damien

Les Huiles CBD : une façon intéressante de valoriser une production de cannabis moins belle !

Dans le monde du cannabis, il est possible de valoriser sa production de différentes manières. L’une d’entre elles est l’extraction, qui permet de transformer le cannabis en huile. Cependant, cette partie peut être coûteuse pour les producteurs, qui n’ont pas toujours les moyens d’investir dans des machines dédiées. Heureusement, de nombreux producteurs s’associent pour mutualiser l’achat de ces machines, ce qui leur permet de valoriser leur production de cannabis. Les huiles de CBD sont particulièrement intéressantes, car elles s’adressent à une cible différente de celle qui achète de la fleur de cannabis. Les personnes qui cherchent le bien-être préfèrent souvent les huiles, car elles ont une connotation plus médicale que la fumée ou l’ingestion.

D’un autre côté, les anciens fumeurs ou ceux qui cherchent à réduire leur consommation préfèrent souvent la fleur de cannabis ou le hasch. En diversifiant sa production, un producteur peut donc toucher plusieurs cibles et ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier. C’est une façon intéressante de valoriser une production de cannabis moins belle et de se démarquer sur un marché concurrentiel. En somme, la production de fleurs, d’huiles et de hasch représente environ 80 % du domaine du cannabis, mais il existe d’autres possibilités de diversification pour les producteurs créatifs !

La haute transformation en laboratoire

Lorsqu’on parle de haute transformation, il est important de comprendre que cela nécessite des connaissances et des compétences spécifiques en laboratoire. Ce type de transformation est souvent réservé à la fabrication de produits qui seront utilisés pour la création d’autres produits. Par exemple, les puffs et les macérats peuvent être utilisés pour d’autres procédés de fabrication. Il y a également le secteur médical qui rentre en jeu. Cependant, la production principale reste la fleur, le hasch et l’huile de CBD. En somme, nous avons fait le tour des principales formes de consommation de cbd en France. Maintenant, il ne reste plus qu’à s’amuser en explorant les différentes façons de profiter des bienfaits du CBD!

Les analyses de cannabis coûtent-elles vraiment cher ?

Nous parlions de mise en commun de matériel, mais il y a quelque chose qui peut être coûteux : les analyses. En effet, si vous faites une analyse tous les 15 jours pour une petite quantité de production, cela peut être cher. Cependant, si vous faites une analyse pour une grande quantité, le coût est beaucoup plus abordable. Il faut donc toujours prendre en compte le volume potentiel de vente pour évaluer si le coût de l’analyse est justifié.

Effectivement, si vous voulez une analyse complète comprenant les cannabinoïdes, les terpènes et les métaux lourds, cela peut coûter jusqu’à 250 €. C’est un investissement important, mais cela garantit votre crédibilité sur le marché et la tranquillité d’esprit de vos clients, distributeurs et revendeurs. Donc, si vous avez produit trois tonnes de cannabis en une année, dépenser 250 € pour une analyse complète n’est finalement pas grand chose comparé à l’assurance qualité que cela apporte.

L’importance de l’analyse pour un producteur de cannabis

Il est vrai qu’il est important pour un producteur de cannabis de faire des analyses régulières pour assurer la qualité de sa production. En général, une variété nécessite une analyse avant et après la récolte. En effet, les cannabinoïdes subissent une décarboxylation naturelle avec l’oxydation à l’air, ce qui modifie les taux de principes actifs tels que le THCA et le THC. Ainsi, pour suivre l’évolution des taux de cannabinoïdes, il est recommandé de faire une analyse avant la récolte et une autre après la récolte. Cela permet de s’assurer de la qualité de la production et de la cohérence des taux de cannabinoïdes. En général, une à deux analyses par variété suffisent pour garantir une production de qualité.

Damien

Le grand retour de la passion grâce au CBD : une touche de culture pour le cultivateur de cannabis

Damien ajoute que:

“Avant, notre activité était dans l’ombre, on se cachait un peu. Mais on avait quand même nos clients qui venaient chercher des conseils sur leur culture, et on avait nos astuces pour leur parler de la chose sans vraiment le dire. Mais maintenant, grâce à l’ouverture du marché du CBD, tout le monde en parle ! Même les mamies ne sont plus choquées de voir une tête de weed. C’est génial ! Et pour moi, c’est l’opportunité de remettre ma passion pour le Growing en avant. Depuis toujours, j’aime essayer de maximiser les récoltes, trouver les meilleures techniques avec les contraintes qu’on a. Et aujourd’hui, avec l’arrivée de nouveaux producteurs, il y a un besoin de véracité et d’honnêteté dans le secteur. Heureusement, grâce à notre entreprise et notre expertise de plus de 20 ans, on a une crédibilité dans le domaine. Les gens savent qu’on est là pour les aider, pas pour leur prendre leur argent et disparaître. Notre objectif est de faire grandir nos clients avec nous, de créer un réseau de cultivateurs français épanouis et fiers de ce qu’ils font. Alors si vous voulez vous lancer dans la production de CBD, n’hésitez pas à nous contacter ! On vous aidera à trouver les meilleures solutions pour faire pousser votre culture, et peut-être même à avoir des chèvres à côté.”

De la graine jusqu’à la vente en boutique : l’évolution naturelle de HPS Consulting

Au fil du temps, Damien a réalisé que fournir simplement du matériel ne suffisait plus. Les producteurs avaient besoin d’accompagnement et de conseils pour utiliser au mieux leur équipement. C’est ainsi que HPS Consulting est né, offrant des services personnalisés pour répondre aux besoins de chaque producteur. 

“Nous proposons un accompagnement complet, de la pré-production à la vente en boutique. Que ce soit pour monter des dossiers administratifs, fournir du matériel et des équipements, suivre la culture des plantes ou aider à la post-production, nous sommes là pour aider nos clients à réussir. Et si vous pensez que nous ne sommes qu’un petit magasin de plantes, vous avez tort ! Nous sommes bien plus que cela, et notre évolution est loin d’être terminée.”

L’avenir du cannabis en France : une évolution en marche !

Damien, notre expert en growshops, nous dévoile les dernières avancées en matière de législation du cannabis en France. Bien que l’évolution soit en marche, elle n’est pas encore finie. En effet, l’Allemagne vient de changer certaines choses et cela annonce peut-être de bonnes nouvelles pour l’avenir.

Un rêve qui pourrait devenir réalité pour les growshops français, serait une dépénalisation avec une autorisation d’auto-culture de quatre pieds chacun. Imaginez, avoir droit d’avoir 25 g dans la poche sans être embêté ! Les growshops pourraient alors s’épanouir complètement et parler enfin véritablement de la plante.

En France, nous avons la chance d’avoir des professionnels et des techniciens qui s’y connaissent dans les growshops. Malheureusement, une partie du marché des particuliers s’est déportée énormément sur le net. Bien qu’il y ait des affaires intéressantes à faire sur le net, le conseil d’utilisation et la vision globale du placard manquent cruellement. Cela peut faire dépenser de l’argent inutilement, sans valoriser votre placard.

Le conseil en growshop, lui, peut vous apporter une autre vision et vous faire économiser de l’argent. Alors n’hésitez plus, venez découvrir les merveilles des growshops et laissez-vous guider par des professionnels passionnés !

La toile : un océan d’informations

Damien est d’avis que l’évolution de la culture du cannabis n’est pas encore finie, mais que le cadre législatif devra changer pour qu’elle se développe pleinement en France. Il pense que la dépénalisation et l’autorisation d’auto-culture seraient une solution idéale pour que tout le monde puisse en profiter librement. Il regrette également que de nombreux cultivateurs amateurs se tournent vers internet pour trouver des informations sur la culture du cannabis, plutôt que de se rendre dans un growshop où ils peuvent bénéficier de conseils personnalisés.

Cependant, Damien admet que la toile peut être utile pour certains aspects du conseil, notamment en termes de formations, vidéos et chats en ligne. Néanmoins, il souligne que les informations trouvées sur les forums peuvent être contradictoires et difficiles à trier, et que de nombreux vendeurs essaient de tromper les acheteurs avec de fausses critiques et des publicités trompeuses. Damien conclut que, bien qu’Internet puisse être une ressource précieuse, il est essentiel de faire preuve de prudence et de discernement lors de la recherche d’informations sur la culture du cannabis.

Le vrai du faux : quand le placement de produit se mêle à la vérité

Damien comprend que la vulgarisation est nécessaire pour permettre aux consommateurs de distinguer le vrai du faux dans l’océan d’informations sur Internet. Malheureusement, il y a beaucoup de placements de produits qui sont bien placés et qui peuvent sembler crédibles. Mais qui peut dire ce qui est vraiment la vérité ? C’est pourquoi il est facile de se faire avoir. Heureusement, les vrais professionnels dans les growshops peuvent rapidement briser les idées préconçues et les demi-vérités. Les conseils d’un pro peuvent vous aider à économiser de l’argent et à valoriser votre culture.

Damien

Conseil de pro : rencontre et échange !

Damien est catégorique : 

“Pour être sûr de ne pas se tromper dans son choix de produits pour la culture de ses plantes, rien ne vaut la rencontre en personne avec des professionnels passionnés. Les gars des growshop adorent partager leur expérience et donner des conseils. Et c’est souvent en achetant un ou deux produits que tu peux déclencher des échanges riches et instructifs. Certes, économiser de l’argent est important, mais la qualité de la production est primordiale. Et c’est là où les conseils avisés d’un pro peuvent te faire économiser du temps, de l’argent et t’assurer une production de meilleure qualité. Alors, ces deux euros de remise que tu peux trouver sur Internet, est-ce que ça en vaut vraiment la peine ? C’est moins sûr.”

Le coup de gueule de Damien : La concurrence en France et l’importation de produits ne correspondant pas aux normes françaises

Le marché du CBD est en pleine expansion en France et la concurrence fait rage. Damien a constaté que de nombreux shops français proposent des fleurs de chanvre en provenance d’Italie ou de Suisse, où les contraintes de culture sont différentes de celles imposées en France. En effet, ces pays ont des coûts de production moins élevés et ne sont pas soumis aux mêmes normes sanitaires et de mise sur le marché que la France. De plus, ils ont le droit d’utiliser des molécules interdites en France, ce qui leur permet de produire des cultures plus rapides, plus volumineuses et plus lourdes. Tout cela leur donne un avantage compétitif considérable.

Des conséquences sur la production française

Malheureusement, cela a des conséquences sur la production française, qui est soumise à des normes strictes et doit respecter les coûts de la masse salariale élevés. Les producteurs français ont donc du mal à concurrencer les produits importés, même s’ils sont de qualité supérieure. En outre, cela crée une injustice pour les producteurs français, qui doivent respecter des normes élevées et ne peuvent pas utiliser les mêmes méthodes de production que leurs concurrents étrangers. Cela met en danger la filière française du chanvre, qui pourrait pourtant être une source d’emplois et de croissance économique.

Un appel à la responsabilité

Damien ne trouve pas normal que les produits importés ne respectent pas les normes françaises et soient laissés en vente libre sans aucun contrôle. Il appelle à la responsabilité des shops français, qui doivent privilégier les produits français et encourager la production locale, plutôt que de chercher à maximiser leurs marges en importation des produits peu coûteux. Il est important de protéger la filière française du chanvre et de soutenir les producteurs locaux, qui respectent les normes sanitaires et environnementales les plus élevées. En bref, la concurrence est nécessaire mais pas au détriment de la qualité et de la responsabilité.

Comment acheter de la bonne weed: les astuces de Damien

Acheter de la weed de qualité est crucial pour éviter les mauvaises surprises et pour préserver sa santé. En tant que consommateurs, nous avons tous la responsabilité de nous informer et de poser les bonnes questions. Alors, voici quelques astuces pour ne pas se faire avoir :

  1. Observer la couleur : si la fleur est foncée, marron ou noire, c’est un signe que la plante a été traitée et rabaissée.
  2. Vérifier la texture : une texture trop serrée, avec des petits points, indique une culture sous hormones.
  3. Ouvrir le pochon : si vous sentez une forte odeur dès l’ouverture du pochon, c’est probablement que la fleur a été reterpénisée.

En achetant des produits de qualité, issus de la filière française et de nos chanvriers locaux, nous valorisons une agriculture saine et respectueuse de l’environnement. Alors, ne surconsommons pas des produits mauvais pour notre santé, et privilégions les bons produits simples de nos biocoops.

En conclusion, il est indéniable que le monde du cannabis et du CBD légal est en constante évolution. Des enjeux liés à la législation, à la qualité des produits et à la concurrence internationale se posent. Pour être des consommateurs responsables, il est essentiel de se renseigner, de poser des questions et de privilégier des produits de qualité issus de filières locales.

N’oublions pas que derrière cette plante, il y a toute une communauté de passionnés, de professionnels et de techniciens qui travaillent d’arrache-pied pour offrir des produits de qualité et valoriser la filière française.

Si vous souhaitez en savoir plus sur le monde du CBD et du cannabis légal, ne manquez pas notre prochain épisode du podcast la semaine prochaine ! Nous explorerons de nouveaux sujets, partagerons des conseils ludiques et continuerons à éclairer notre chemin dans cette évolution passionnante.

Restez à l’écoute et rejoignez-nous pour une nouvelle dose d’informations et de divertissement autour du cannabis et du CBD légal !