Michel Henry : s’informer avant de parler des drogues

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Bonjour et bienvenue dans cette interview avec Michel Henry, journaliste indépendant ayant travaillé pendant plus de 30 ans chez Libération. Michel est un passionné des questions juridiques et des faits de société. Il s’intéresse de près au sujet des drogues et du cannabis et a écrit plusieurs livres sur le sujet. Le premier, intitulé “Drogues : Pourquoi la légalisation est inévitable ?“, répond de manière documentée et lucide à la question de la pénalisation du cannabis.

Michel a également publié plusieurs tribunes, reportages et analyses sur le sujet, notamment “La Prohibition tue, légalisons le Cannabis“. Un autre livre, en collaboration avec un psychologue, s’intitule “Les 12 étapes pour sortir de l’addiction“. Au cours de cette interview, il nous partagera sa vision sur la légalisation du cannabis et sur l’actualité récente liée aux drogues. Nous aborderons également la question de la manière dont les journalistes traitent ce sujet, en particulier dans le contexte de l’affaire Palmade. Mais avant cela, Michel va se présenter un peu plus en détail, en dehors de sa passion pour le cannabis.

Michel Henry, un journaliste indépendant éclectique

Journaliste depuis 1984, Michel s’est toujours intéressé aux questions de société. Son travail est éclectique et varié, ayant travaillé pendant longtemps à Libération avant de devenir indépendant en 2016. Parmi ses enquêtes, on compte celles qu’il a menées pour Médiapart. Il s’agit des “football leaks“, des enquêtes autour du monde du football.

Michel est également l’auteur de plusieurs livres, dont l’un sur Marion Maréchal-Le Pen et un autre sur l’Olympique de Marseille, club dont il est un grand fan et dont il est basé à proximité. Il se définit comme un journaliste éclectique, qui n’hésite pas à se lancer dans des sujets qui ne lui sont pas familiers. Le tout en essayant de les aborder d’une manière différente pour y voir plus clair. Sa passion pour les questions de société l’a également conduit à s’intéresser aux drogues et au cannabis. Il cherche à comprendre les enjeux réels derrière les débats qui animent cette thématique.

De l’idée d’un livre à l’inévitabilité de la légalisation

En 2000, Michel Henry avait initialement envisagé d’écrire un livre sur les arguments pour et contre la légalisation du cannabis. En examinant les recherches scientifiques sur le sujet, il a réalisé qu’il y avait très peu d’arguments en faveur de la prohibition. Son livre est donc devenu “Pourquoi la légalisation est inévitable ?”À chaque mission parlementaire sur les drogues de ces vingt dernières années, les élus ont tous conclu que la prohibition ne fonctionnait pas. Michel Henry souligne qu’en France, malgré tous les éléments en faveur de la légalisation, rien ne bouge. Il estime que la prohibition est un échec et qu’il est temps de faire quelque chose à ce sujet.

La responsabilité des journalistes dans la couverture des drogues légales et illégales

journalistes

En tant que journaliste, nous avons la responsabilité de présenter les informations de manière objective et honnête. Les drogues illégales ont toujours été diabolisées pour des raisons politiques. En revanche, les drogues légales telles que l’alcool et le tabac ne le sont pas. Elles provoquent pourtant nombreux décès chaque année. L’affaire Palmade a été amplifiée de manière exagérée par certains médias, suscitant une réaction hystérique de l’opinion publique.

Bien que Pierre Palmade ait commis une faute en consommant de la cocaïne avant un accident de voiture, la couverture médiatique de l’affaire a été biaisée. Cette dernière mélangeant des tabous tels que l’homosexualité et la consommation de drogues. Cela a conduit à des propositions politiques exagérées, comme celle de Darmanin. Il propose de faire sauter 12 points de permis pour les personnes contrôlées positives aux stupéfiants. Les journalistes ont une grande responsabilité dans la couverture des drogues légales et illégales. Ils doivent faire attention à ne pas amplifier les réactions hystériques de l’opinion publique.

La méconnaissance du sujet sur la diabolisation des drogues conduit à la répétition de préjugés.

“Je pense que la diabolisation des drogues illégales, comme le cannabis ou la cocaïne, est due à des préjugés et des raisons politiques. En revanche, les drogues légales, comme l’alcool et le tabac, ne sont pas diabolisées malgré le nombre de morts qu’elles causent”.

Certains médias ont monté en épingle l’affaire Pierre Palmade. Cela a créé une pression hystérique qui a conduit à des conséquences politiques importantes. Les journalistes ont une grande responsabilité dans cette situation, bien que leur travail ne soit pas toujours facile. Ils peuvent répéter des préjugés et des choses fausses par méconnaissance du sujet, contribuant ainsi à la diabolisation injustifiée des drogues.

Le rôle de l’État dans les dérapages de CNews: mythe ou réalité?

La question de l’accès gratuit de CNews aux fréquences et de la redistribution de celles-ci a été soulevée par la ministre de la culture en raison des dérapages de Hanouna. Cependant, cela n’a rien à voir avec le financement de CNews, car ils ne dépendent pas de l’État. Ils ont une grande liberté, du moins en apparence. Certains médias en rajoutent pour l’audience, mais l’État ne dicte pas leur discours sur les drogues. Le problème vient plutôt d’une méconnaissance du sujet et d’un manque d’information. Les faits sont accessibles à tous, il suffit de creuser pour ne pas se tromper et tromper les autres.

Les conséquences tragiques de la prohibition des drogues en France

À Marseille, les règlements de compte sont monnaie courante et les guetteurs, parfois âgés de seulement 16 ans, sont tués. Cette violence est une conséquence directe de la prohibition des drogues, et non pas du produit en lui-même. Depuis les années 70, la loi répressive en France a été mise en place. Cependant, elle a été qualifiée de stupide et inefficace par de nombreux rapports parlementaires et officiels. Les lois qui accroissent la répression des usagers ne réduisent ni le trafic ni la consommation. Elles rendent plutôt le marché des drogues plus dangereux et plus lucratif pour les trafiquants.

La prohibition ne fonctionne pas et les consommateurs continueront de consommer, qu’ils soient légaux ou pas. Les systèmes de gestion des drogues peuvent être plus ou moins mauvais. Cependant, la prohibition ne peut être considérée comme une solution. Si l’alcool et le tabac ne sont pas interdits malgré leurs effets sur la santé publique, pourquoi en serait-il autrement pour les drogues? La France devrait passer à autre chose. Malheureusement elle continue de taper sur le consommateur de cannabis pour des raisons politiques.

Légalisation des drogues : Les obstacles politiques et l’évolution de l’opinion publique

politique

Légaliser ou non les drogues est un sujet complexe. Il soulève des débats passionnés dans de nombreux pays, y compris en France. Selon certains, la réticence à légaliser les drogues est liée à un objectif de récupération politique. Le ministre de l’Intérieur, par exemple, peut vouloir impressionner en montrant qu’il est fort en matière de répression des drogues, en effectuant des arrestations et des saisies. Cependant, la diabolisation de certaines drogues, comme le cannabis, remonte à des décennies. Aux États-Unis, le cannabis a été diabolisé dans les années 30 pour attaquer les Mexicains et les Noirs qui le consommaient. Plus tard, dans les années 70, Richard Nixon a lancé la guerre contre la drogue pour combattre l’opposition à la guerre du Vietnam.

Aujourd’hui en France, certains politiciens estiment que s’ils défendent la légalisation des drogues, ils seront mal compris par l’opinion publique. Mais ils pourraient sous-estimer l’évolution de l’opinion publique sur ce sujet. Dans de nombreux pays, comme aux États-Unis ou au Canada, le nombre de personnes en faveur de la légalisation a considérablement augmenté ces dernières années. Bien sûr, en France, l’opinion publique n’est pas encore prête pour cette évolution. Mais cela ne signifie pas qu’il y ait un fondement réel à cette réticence. Les gens ont encore peur des effets de la légalisation. Mais cela peut changer une fois qu’ils verront que d’autres pays ont légalisé des drogues sans que cela ne crée de problèmes majeurs. En fin de compte, il semble que la légalisation des drogues soit un sujet qui nécessite une réflexion nuancée et une discussion honnête sur les avantages et les inconvénients potentiels.

La légalisation du cannabis : une opportunité économique et sociale ?

Malgré les réticences de la société française, la légalisation du cannabis est un sujet qui revient régulièrement dans le débat public. Si certains politiciens, tels que Mélenchon, ont inclus cette mesure dans leur programme, elle ne semble pas être une priorité pour la plupart. Pourtant, certains estiment que la légalisation du cannabis pourrait être une opportunité économique et sociale pour le pays.

Au moment de l’élection de Macron en 2017, certains avaient espéré qu’il saisisse cette question, lui qui se revendique libéral sur le plan économique. Pourtant, il n’a pas pris position en faveur de la légalisation. Malgré tout, certains voient dans la légalisation du cannabis une opportunité pour l’Etat de récupérer une partie de la manne financière actuellement contrôlée par des circuits illégaux.

De plus, la légalisation du cannabis pourrait créer une véritable filière économique, avec des emplois et des taxes pour l’Etat. Cela pourrait également permettre de désengorger les tribunaux et les prisons, actuellement surchargés de personnes condamnées pour des délits liés à la drogue.

Certains politiques ont inclus la légalisation du cannabis dans leur programme, mais peu en ont fait un véritable étendard. Pourtant, avec les changements de génération, de plus en plus de personnes, notamment parmi les jeunes, semblent être en faveur de la légalisation.

Il reste cependant une partie de la population qui ne comprend pas les enjeux de la légalisation, et qui ne voit que le côté négatif de la drogue. Pourtant, certains estiment que l’alcool et le tabac sont tout aussi dangereux, et pourtant légaux.

L’Allemagne est en train de mettre en place un processus de légalisation. Cela pourrait changer la vision des Français sur le sujet. Si les Allemands, considérés comme pragmatiques, légalisent le cannabis, cela pourrait encourager la France à suivre leur exemple.

Système de production : la clé de voûte pour une légalisation réussie du cannabis

drogues

La complexité de la légalisation de produits illicites est souvent sous-estimée. Bien que la légalisation puisse sortir les produits de l’illégalité, les conditions pour les rendre légaux peuvent être très compliquées à mettre en place. L’Allemagne est en train de démarrer ce processus, mais il est difficile de savoir quand il sera entièrement opérationnel. Le principal enjeu est de créer un marché régulé, qui peut être plus ou moins contrôlé par l’État. Cependant, il existe de nombreux systèmes différents pour réguler ce marché. Certains États comme le Colorado distribuent simplement des licences à des vendeurs, tandis que d’autres comme l’Uruguay gèrent tout le marché. En France, l’idéal serait un contrôle strict de l’État et un système d’approvisionnement national pour éviter le développement de trafics illégaux.

Cependant, la régulation de la production est le principal défi de la légalisation. Les Pays-Bas, qui ont été précurseurs en tolérant la vente aux majeurs à travers des coffeeshops, ont laissé l’approvisionnement illégal. Cela a permis le développement d’un énorme trafic contrôlé par la mafia. Malgré deux votes favorables du Parlement néerlandais, le gouvernement a refusé la légalisation de la production par crainte de représailles internationales. Ainsi, avant de légaliser la vente de produits illicites, il est primordial de se demander d’où viendront les produits et comment réguler leur production. En outre, un système de production locale et vérifié d’un point de vue biologique est essentiel pour éviter la vente de produits malsains sur le marché régulé.

Comment créer un marché régulé pour le cannabis en France ?

Le débat sur la légalisation du cannabis en France fait rage depuis plusieurs années. Certains préconisent de laisser le marché réguler l’histoire, tandis que d’autres appellent à un contrôle accru. Il y a ceux qui soutiennent que le marché devrait être ouvert à tous. Par exemple au Colorado, où les villes de 200 000 habitants peuvent avoir 50 boutiques et 50 licences, et les gens peuvent vendre ce qu’ils veulent. D’autres préfèrent que le marché soit contrôlé. Mais cela ne devrait pas être scandaleux, comme cela se fait déjà dans les boucheries ou d’autres commerces. L’État ne devrait pas empêcher certaines choses de se produire, mais plutôt contrôler leur qualité.

Même avec un marché régulé en France, une partie de la consommation se ferait toujours sur le marché illégal. Cependant, l’objectif est d’avoir le maximum de production sur le marché régulé. Il pourrait y avoir plusieurs réalités parallèles dans un système commercial. Cependant, il doit y avoir un contrôle des services d’hygiène et des services publics pour assurer la qualité et la sécurité des produits. De plus, ce contrôle doit être en accord avec les souhaits des consommateurs, sinon cela ne fonctionnera pas.

Il faut comprendre que les consommateurs doivent avoir un avantage à acheter sur le marché régulé plutôt que sur le marché illégal. Les gens seront prêts à payer quelques euros de plus pour obtenir des produits de qualité. Cela sans avoir à faire la queue dans des points de vente illégaux. Il est donc crucial de faire un marché régulé qui profite également aux consommateurs.

Cependant, il n’y a pas de modèle qui s’impose pour la création d’un marché régulé pour le cannabis en France. La concertation avec des représentants des consommateurs est nécessaire pour savoir quelles préventions mettre en place vis-à-vis des jeunes. Les Pays-Bas ont réussi à réduire le nombre de consommateurs grâce à une prévention efficace, en ringardisant la consommation de cannabis. Il est donc crucial de faire beaucoup plus de prévention en France, surtout auprès des jeunes.

Les arguments contre la légalisation du cannabis ne tiennent pas la route

Certains s’opposent à la légalisation du cannabis en avançant l’argument que cela priverait des quartiers entiers de leur principale source de revenus. Ils craignent que les trafiquants de drogue perdent leur emploi et se tournent vers des activités plus dangereuses. Cependant, cet argument est fallacieux. Si on suit cette logique, il faudrait alors légaliser le vol puisque les voleurs sont également au chômage s’ils sont pris.

De plus, la légalisation du cannabis permettrait à une partie des trafiquants de se reconvertir dans le marché légal. Cela s’est produit dans les États du Colorado et de Californie. D’ailleurs, à New York, les licences pour la vente de cannabis vont être données en priorité à des personnes ayant été injustement condamnées pour trafic de drogue. Bien sûr, certains trafiquants de drogue pourraient perdre des revenus en cas de légalisation. Mais cela ne doit pas empêcher la régulation du marché. Il faut prendre le risque et observer les résultats avant de tirer des conclusions hâtives.

Effet de la légalisation sur la consommation de cannabis

La question centrale est de savoir si la légalisation du cannabis va accroître la consommation de cette drogue. En mettant de côté le point de vue de la santé publique qui prône l’abstinence, on peut se demander si la disponibilité accrue de cette substance va encourager les non-consommateurs à essayer ou les consommateurs occasionnels à augmenter leur consommation.

Cependant, l’expérience des pays ayant légalisé le cannabis n’a pas montré d’effets significatifs en ce sens. Il est peu probable que la légalisation crée de nouveaux consommateurs. Ceux qui ont déjà l’envie de consommer peuvent déjà trouver leur approvisionnement. La légalisation peut plutôt attirer les personnes qui avaient cessé d’acheter auprès de dealers et qui reviennent à la consommation en raison de la sécurité accrue. Cependant, le cas de la France peut différer de celui des autres pays. Pour l’instant, il est impossible de prédire les résultats de la légalisation sans avoir un retour d’expérience.

La méthode de Minnesota : 12 étapes pour sortir de l’addiction

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Ce livre coécrit avec le psychologue Philippe Cavaroz présente la méthode de Minnesota. Elle est utilisée par les Alcooliques Anonymes et les Narcotiques Anonymes aux États-Unis. Cela consiste en la création de groupes de paroles. Les personnes ayant des problèmes d’addiction se retrouvent pour gérer ensemble leur problème. Cela sans jugement de valeur des autres sur soi-même. Cette méthode n’est pas très répandue en France. Chez nous, les cures de désintoxication sont souvent basées sur des médicaments et une thérapie brève.

Le livre décrypte les 12 étapes nécessaires pour sortir de son addiction, que cela concerne des produits, une addiction au jeu ou autre. Les auditeurs peuvent également se rendre sur le site des Narcotiques Anonymes ou d’Alcooliques Anonymes. Ils pourront y participer à des réunions par zoom ou à distance. Ils pourront assister à des discussions où l’humanité et la fraternité règnent en maître, sans jugement de valeur.

Même pour les personnes qui ne souffrent pas d’addiction, les 12 étapes peuvent être une façon de réfléchir à leur comportement. Il est donc important de faire connaître cette méthode qui a déjà aidé de nombreuses personnes à sortir de l’addiction. Bien que ce ne soit pas une méthode miracle, elle peut valoir la peine d’être essayée.

L’importance de l’admission de l’impuissance et de la confiance en une puissance supérieure dans le programme de rétablissement

Le programme de rétablissement, qui aide les gens à surmonter une addiction, est souvent ridiculisé en France en raison de ses connotations religieuses. Cependant, il faut reconnaître qu’on est totalement impuissant face au produit et qu’on doit s’en remettre à d’autres pour s’en sortir. Le programme commence souvent par une prière. Pendant la séance, tout le monde se tient par la main et récite une prière à une puissance supérieure qui peut être n’importe quoi. Certains se créent même leur propre puissance supérieure. Il s’agit donc d’admettre que le produit est plus fort que nous et que nous avons besoin d’aide pour nous en sortir.

Le programme comporte différentes étapes qui concernent la façon dont notre addiction affecte notre vie et nos proches. Chacun est libre de suivre ces étapes à son propre rythme. Il faut reconnaître que nous sommes addict. Nous ne sommes pas maîtres de notre vie et nous avons besoin d’aide pour nous en sortir. Même si le programme comporte des connotations religieuses, il existe également des versions laïques qui fonctionnent très bien. Il vaut la peine d’y jeter un coup d’œil, ne serait-ce que par curiosité informative.

Une réflexion à nous partager?

Le sujet des drogues est un sujet qui peut être potentiellement très grave et douloureux. Certaines drogues peuvent mener très loin, jusqu’à la mort, comme l’épidémie d’opioïdes aux États-Unis. Cependant, les drogues peuvent également apporter une source de plaisir énorme. Il faut regarder tout cela calmement et de s’informer sur le sujet avant de parler des drogues. De plus en plus de recherches sur l’utilisation de substances comme le LSD pour gérer certaines maladies existent. Donc, il faut essayer de comprendre que les drogues peuvent à la fois faire peur, résoudre des situations et donner du plaisir. Il est crucial de s’informer et de discuter avec des personnes compétentes sur le sujet. Les parents qui découvrent que leurs enfants consomment du cannabis peuvent être très effrayés et ont besoin d’informations fiables. Les professionnels de la santé ont également besoin d’informations pour pouvoir conseiller leurs patients. 

“En tant que journaliste, j’encourage les gens à parler des faits et à ne pas être influencés par les préjugés, les tabous ou les récupérations politiques. Il est essentiel de revenir aux faits et de s’informer correctement sur le sujet des drogues”.

Cette interview de Michel Henry a mis en lumière l’importance de transmettre des informations objectives et fiables sur le sujet des drogues, en particulier le cannabis. Parlons Canna, l’initiative lancée par Mathias, vise à fournir des informations claires et accessibles à tous. Cela permet à chacun de se faire une opinion éclairée sur la question. Grâce à cet échange, Michel Henry a apporté sa contribution à la promotion d’une connaissance plus approfondie sur le cannabis et les drogues en général. Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel épisode avec un invité passionnant.