Damien Visconte – fan de Parlons Canna: le podcast, une mine d’or pour entreprendre

ParlonsCanna
Aujourd’hui au salon du CBD de Lyon, nous accueillons Damien Visconte, fan incontesté de podcast et de CBD. Alors, forcément, il adore Parlons Canna. D’ailleurs, nos podcast lui ont bien fait cogiter, qu’il prévoit aujourd’hui de faire son entrée dans l’entrepreunariat du CBD. Pour l’instant, il travaille chez Nature & Découvertes et est déjà bien attaché aux plantes et au bien-être. Dans cet épisode qui lui est consacré, découvrons sa personnalité et pourquoi il est fan.
Qui es-tu?
Du haut de ses 26 ans, Damien a déjà tout compris de la nature et ses bienfaits. Bien qu’il ait grandi en région parisienne, il a beaucoup vécu à la campagne. En effet, sa famille vient de la Haute-Loire, où il a passé une grande partie de ses vacances et garder un bon rapport avec la nature. Manger des bonnes choses du jardin, c’est très important dit-il. Son entrée dans le monde du bien-être s’est faite tout en douceur. D’abord par un stage dans la boutique Nature & Découvertes, puis en enchaînant des petits boulots les week-ends. C’est par ce biais qu’il découvre la magie des huiles essentielles, les massages et la méditation. Il y avait aussi une incroyable bibliothèque. Dans les livres, il apprend ce qu’est la santé.
Selon lui, il y a plus que les cachets et les noms scientifiques qui font peur. Être bien portant, c’est aussi bien dormir, bien manger, méditer, sans oublier la médecine douce. Selon lui, on peut ne rien prendre et faire attention à soi et à son bien-être. Il ajoute que dans la société où l’on vit, le côté bien-être et médecine douce est encore marginalisé. Dès qu’on en parle, les gens prennent du recul. Ils ne considèrent pas cela comme une science. Nourrissant une envie d’en savoir plus sur le sujet, Damien va au fond des choses. Tout ce qu’il sait aujourd’hui, il l’a appris des personnes plus cultivées que lui, et grâce à internet.
Le podcast, comment analyses-tu ce média alternatif?
Notre fan confesse qu’il ne connaît pas vraiment le podcast. En fait, il le découvre avec Parlons Canna. Ce qui lui plaît, c’est le fait de pouvoir écouter et faire d’autres choses en même temps. On peut écouter un épisode et faire du sport, la cuisine, ou être au volant de sa voiture. L’avantage du podcast, c’est vraiment le côté pratique. Son préféré est celui de Sébastien Béguerie, qu’il trouve incroyable. Damien n’a raté aucun épisode. Il aime aussi le fait qu’on soit libre de prendre son temps et de se lâcher au micro. Ce n’est pas comme avec les autres médias où on est limité dans le temps. C’est plus à un dialogue entre amis, où on peut se livrer. Il y a le côté intime et agréable sans le public, et aussi le côté imaginaire où on boit les paroles. En fait, c’est comparable à un livre où le cerveau recrée l’histoire en image. Pour Damien, y’ a pas photo. Le podcast continuera à exploser en France. C’est la tendance.
Pourquoi aimes-tu le podcast Parlons Canna?

La première interview qu’il a suivie sur la chaîne est celle d’Aurélien Delecroix, président du Syndicat des professionnels du Chanvre (SPC). Ce dernier ne lui était pas inconnu, qu’il avait voulu l’écouter. Il ne lui a pas fallu plus d’un épisode pour valider le concept à 100%, aussi bien au niveau de la qualité que des discussions. Depuis, il en est devenu friand et en redemande. D’un autre côté, cela fait maintenant 2 ans que Damien est intéressé par le CBD. Sur Parlons Canna, il retrouve les deux à la fois. Il trouve que c’est une idée de génie de faire intervenir en même temps des PDG, des producteurs et des distributeurs. A tous les niveaux de la chaîne, les acteurs de la filière peuvent s’exprimer. Par exemple, des avocats comme Charles Morel, président de l’UPCBD sont passés. Même si ce dernier a une large vision du business, il défend plus le monde du chanvre que sa marque. C’est aussi toute cette diversité qui fait la magnificence du podcast.
Comment analyses-tu le marché du CBD à travers le podcast?
Aujourd’hui que la filière est en train de se structurer et que les acteurs sont bien en place, Damien n’en attend pas moins de Parlons Canna. Pour lui, ce n’est que le début, et il attend de nouveaux épisodes avec impatience. Par ailleurs, il ajoute un point d’honneur à l’éducation :
“Tu répètes assez souvent Mathias qu’il faut beaucoup de travail d’éducation sur le chanvre bien-être et son utilisation. Aujourd’hui que je m’intéresse au CBD, beaucoup de gens me disent de faire gaffe au cannabis. Il faut expliquer que c’est en effet du cannabis, mais que selon la variété de la plante, on a toutes sortes de molécules”.
D’une grande lucidité, il a fait sa part en expliquant sa vision de la plante à ses proches. Il ajoute :
“De mémoire, des personnes de tout âge et de partout, j’ai très peu d’opposition. Dès que je l’ai expliqué, la distinction a été faite entre ce qu’on achète dans la rue pour fumer, et le CBD bien-être”.
Damien est confiant quant à cet aspect du marché. L’éducation est en train de se faire, mais doucement. Il faut y aller à fond, dit-il.
Qu’est- ce qui t’attire dans le milieu du cannabis et du CBD?
Le jeune homme connaît déjà le chanvre du bout des doigts. Il cite :
“C’est une plante qui nécessite peu d’irrigation, peu d’engrais, peu d’entretien. Elle dépollue le sol et stocke du CO2. Elle s’utilise aussi comme tête de culture en préparant la terre pour ensuite accueillir d’autres cultures. De base, c’est une plante très intéressante qu’on peut utiliser dans le bâtiment et dans le textile. Elle nous permet aussi de reprendre les choses que faisaient nos grands parents, pour les transformer en grandes innovations dans le bien être et la médecine.”
En sachant tout ça, Damien se donne de bonnes raisons de se lancer dans le cannabis et le CBD. C’est un secteur très noble, dit-il.
Où as-tu appris tout ça?
Tout le bagage de connaissances qu’il a acquis de cette plante vertueuse lui vient de Aurélien Delecroix. Les personnes tenant des boutiques de CBD, Google et surtout Parlons Canna, l’ont aussi beaucoup aidé à se cultiver, à tel point qu’il en est devenu un passionné. Selon lui, il y a très peu de secteurs où l’on peut parler de plusieurs choses en même temps sur un seul sujet. Le spectre du chanvre ne connaît pas de limites. Il est partout, dans l’écologie, le business, la santé, etc. C’est une plante qui à la fois est bonne pour la terre et pour le corps, et qui est peu demandeuse.
Qu’est ce que ce marché te donne envie de faire?
En observant les boutiques CBD, Damien en est arrivé au constat suivant:
“Il y a deux types de qui se dessinent. D’abord les boutiques de fleurs qui détiennent 70% des ventes sur le marché, puis une partie orientée vers le bien être (huiles sublinguales,vaporisateurs,etc.)”.
Deux options s’offrent à l’entrepreneur en herbe. La première se situe entre les deux. En effet, il pense à des boutiques spécialisées dans le bien-être, avec une gamme de dérivés et accessoires. Des accessoires, il n’en a vu que rarement dans les CBD shop. Par exemple, on vend des infusions mais sans le service à thé ni les mugs à côté. Pourtant, ça peut potentiellement créer un tout autre univers dans la boutique.
L’autre alternative est d’ouvrir des boutiques spécialisées dans les fleurs. Ces dernières seront certes, beaucoup plus petites, mais le client saura exactement ce qu’il veut. Il entre, achète, ressort, et tout le monde est content. C’est plus rentable, dit-il.
Qu’est ce que tu peux apporter de différent dans ce marché?

Damien insiste sur les accessoires. Selon lui, ils peuvent agrémenter les boutiques et s’adapter à la spécificité du CBD. Le futur sacré entrepreneur nous laisse sur notre faim sans nous livrer plus de spoiler. Une chose est certaine, il compte bien se lancer sur le marché, créer sa marque et proposer ses accessoires. D’ailleurs, il nous donne déjà rendez-vous en octobre au salon du CBD de Paris pour avoir de ses nouvelles.
En attendant, il faut que les interviews continuent sur Parlons Canna, dit-il. Le podcast est une mine d’or pour les entrepreneurs. L’analyse des boss et des grosses têtes du marché aident énormément à se construire une vision plus juste que sur internet ou les “on dit”.
“Avec une éducation de qualité comme ça, je pense ne pas être le seul à entreprendre de nouvelles choses pour continuer à peaufiner l’univers du CBD”.
Le mot de la fin
Le salon du CBD à Lyon – La Sucrière, c’est très bien. J’ai connu des salons dans des grands halls avec beaucoup d’exposants à travers le monde. C’est riche d’expérience mais là, c’est plus intime. Tout le monde a le temps de discuter avec plaisir. Ce n’est pas que du business, personne ne demande ta carte avant de parler. J’espère que les prochains salons seront tout aussi bien, et qu’ils vont s’agrandir avec plus d’exposants. C’était une très bonne rencontre, merci pour la discussion et pour le partage”.
Pour vous aider à vous construire un avis sur le marché du CBD et du cannabis légal en France et en Europe, retrouvez tous les podcast des acteurs sur Parlons Canna.